Au départ, pour aller à mon travail à Rubí, je souhaitais limiter au max mon empreinte carbone, j’ai donc opté pour l’option train-trottinette.
Malheureusement, j’ai vite compris que mes trajets en trottinette ne seraient pas la balade matinale les cheveux au vent que j’imaginais. Ah non non ! Mes réveils étaient ponctués de klaxons et insultes en catalan, de secousses qui te déchaussent les dents, et de chûtes douloureuses pour éviter in extremis des accidents. J’ai vite changé de mode de transport.
Si vous optez pour la trottinette électrique à Barcelone, notez que la circulation en trottinette électrique est interdite sur les trottoirs, et seules les trottinettes les plus puissantes ont le droit de circuler sur la chaussée.
Du coup, dans ce flou juridique, mon conseil pour ne pas être en infraction : ne pas aller sur les trottoirs, circuler sur les voies cyclables, porter un casque si l’on a moins de 16 ans, ne pas circuler dans les rues piétonnes, ne pas dépasser les 30km/h et ne pas écouter de musique avec les écouteurs, sous peine de devoir payer une amende de 200€.
Et si tu te fais insulter par un catalan parce qu’il ne sait pas non plus où tu peux circuler, tu lui réponds: « Viva España!! » (non je rigole, ne fais pas ça…)